Ange M o d o Niveau 3
Nombre de messages : 443 Date d'inscription : 09/06/2008
| Sujet: La curiosité, un "joli défaut" Mar 3 Fév - 19:04 | |
| qui n’est pas un peu curieux ? Mais ce besoin de savoir est-il réellement un vice ? Vitale chez l’enfant, la curiosité est aussi importante chez l’adulte… tant qu’elle ne tombe pas dans l’excès ! Où se situe la limite ?
La saine curiosité de l’enfant
L’enfant est naturellement curieux de tout ce qui l’entoure. Tout le porte à aller de l’avant, vers les objets qui l’attirent, pour les observer, les manipuler, voire les "dépiauter" s’il s’avère que c’est pour lui le meilleur moyen de les rendre familiers. Ce désir d’explorer le monde est à encourager, en dépit des craintes qu’il ne manque de susciter chez les adultes : la curiosité du jeune enfant témoigne de sa vitalité et traduit son éveil à la vie. En laissant les petits prendre des risques à leur mesure, et pourvu qu’ils soient surveillés, ils découvrent spontanément de nouveaux centres d’intérêt et forgent ainsi leur future personnalité. Laissez-les exprimer leur curiosité ! Trop de "ne fais pas ça, tu vas te faire mal", "attention, tu vas te salir", "cesse de poser des questions", risquent d’endormir leur imagination et leur capacité à créer
Les leçons de l’histoire
Dès les premiers moments de la vie, la curiosité mérite donc davantage d’être soutenue que blâmée ! D’où lui vient alors cette mauvaise réputation ? L’histoire a montré qu’il n’a pas toujours été bien vu de vouloir assouvir sa soif de connaissances … certains l’ont même payé de leur vie. La mythologie ou la Bible illustrent au travers de nombreuses figures (Pandore et sa boîte, Eve et la pomme) les risques encourus et le prix à payer par les hommes quand ils veulent trop en savoir. "Vaine curiosité" disait Saint Augustin pour qui elle n’était qu’un plaisir pervers et dangereux qui détourne du bien ! Toutes ces représentations expliquent en partie les soupçons qui pèsent sur la curiosité dans notre société. Elles ont toutes pour but de définir les excès à ne pas dépasser. Car la curiosité devient condamnable lorsqu’elle dépasse les bornes Le "revers de la médaille" Mais comment connaître les limites ? Comment différencier un élan vers les autres d’un besoin de savoir dévastateur ? Quand la curiosité "dépasse les bornes", elle se manifeste de façon compulsive et inconsidérée. Elle devient passion incontrôlée, inquisition, espionnage de la vie d’autrui à n’importe quel prix. | |
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nora111 M o d o Niveau 3
Nombre de messages : 385 Date d'inscription : 07/06/2008
| Sujet: Re: La curiosité, un "joli défaut" Ven 13 Fév - 18:54 | |
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